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 L'histoire de l'évolution

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MessageSujet: L'histoire de l'évolution   L'histoire de l'évolution Icon_minitimeVen 7 Oct - 21:34

D’homo sapiens sapiens à homo sapiens evolutionnae
Et l’Homme échappa aux dieux, ses créateurs



« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » chantait Aznavour.
C’était il y a longtemps déjà mais chacun d’entre nous voit un jour ces mots devenir vérités.
Pour ma part, il y a longtemps que tout cela n’est qu’évidence.



Je regarde autour de moi et je ne vois que les murs de pierre de ma dernière demeure, une prison sans fenêtre et sans vue où tout n’est que noirceur et douceur en même temps, à mon image, sans doute, à celle du maître des lieux, certainement.

Hadès est un être étrange, il peut être aussi doux que ses colères sont froides et quoi qu’il ne sorte jamais, il s’évade souvent en regardant le temps passer, là, au dehors.

J’ai réussi il y a longtemps à entrer dans ses bonnes grâces et, sans autre distraction, nous discutons souvent de ce monde où il ne va plus et où je ne peux aller.

Il me montre parfois ma descendance et s’attarde souvent sur la sienne.
Il a fils, là-haut, qui vit encore. Depuis peu, en réalité, car il n’a pas encore cinq ans. Nous en parlons parfois, et parfois il préfère que l’on n’en parle pas.

Chaque jour il regarde son enfant dans les eaux du temps et si je lui demande, m’offre quelques instants pour observer les miens.

Son fils est incroyable, de tout ce qu’il m’en dit. Il sera grand, beau et fort, et sa bravoure sera telle qu’elle fait déjà sa fierté.

« En plus d’être de moi, il est mutant aussi ! » m’a-t-il dit un jour avec un tel orgueil que Cerbère lui-même en remuait la queue, le museau haut levé.

Les mutants, la nouvelle race humaine, fruit de l’évolution d’une erreur de la nature. Car l’Homme au début de ses jours n’était réellement rien d’autre que ça : une erreur de la nature, une mutation accidentelle dans les gènes fragiles d’une simple bactérie.

Quand je suis né, pourtant, l’Homme était déjà fort, c’était une race fragile face à la nature, mais d’une intelligence bien supérieure aux autres. C’est là qu’était alors notre force réelle, dans notre intelligence. Nous savions analyser et comprendre le monde, quoi que nos erreurs fussent nombreuses et grossières.

Pour nous, la Terre était plate et le soleil son satellite mais nous avions déjà inventé la parole, l’écriture et les gîtes. Nous construisions des villes entières à la seule force de nos bras et savions nous jouer des éléments du monde.

Nous n’avions alors que la philosophie, les sciences et le temps sur lesquels réfléchir, mais pour nous rien n’importait plus que ça. Notre esprit, nos élevages et nos cultures étaient toute notre vie.

Nous communiquions par messagers et les nouvelles nous arrivaient parfois après des mois, menés jusqu’à nous par des bardes qui ne s’embêtait pas toujours de coller véritablement aux événements qu’ils relataient.

Aujourd’hui, tout est différent, la science et la technologie ont tout révolutionné, on n’a plus besoin de sortir de chez soi pour avoir accès à tout, de la culture à la vêture, en passant par l’apprentissage, les jeux et même la nourriture.

Et près de 3000 ans après ma naissance, voilà que les fondements-même de l’Homme changent.

Alors que les dieux grecs qui ont fait mon enfance, ma vie et qui font encore aujourd’hui ma mort, ne sont plus que de vagues souvenirs dans les contes actuels, c’est leur dernière création qui leur échappe.

L’Homme, si fier d’être nommé par la science homo sapiens sapiens, ou « l’homme qui pense qui pense », a amorcé depuis peu un nouveau palier de son évolution, voyant naître dans ses rangs les premiers homo sapiens evolutionae « l’homme qui pense évolué » des êtres aux capacités que l’on croyaient relever des contes et de la magie, des pouvoirs que seuls les dieux sont sensés pouvoir utiliser.

2000 ans ont passées depuis la naissance du petit Jésus, qui révolutionna les religions d’Europe, le XXIème siècle n’est qu’au début de son temps et le monde découvre tout juste l’existence des mutants, ces humains qui ont atteint leur seuil génétique et mutés, amorçant la transition entre le monde d’aujourd’hui, terre à terre, et celui de demain, un peu plus proche des dieux.

« Hippocrate, mon ami, à quoi rêves-tu encore ? »

Je me tourne et souris, Hadès est là, debout à quelques pas de moi. Il me regarde de ses yeux noirs comme une nuit d’hiver, l’air aussi calme et grave que d’habitude.

« Les mutants, n’est-ce pas ? Tu penses à l’évolution » affirme-t-il sans avoir besoin de la moindre réponse.

Mais je réponds quand même, j’aime formuler malgré tout ce qu’il lis en moi.

« Que n’aurais-je donné pour vivre ces temps-là ! » m’extasie-je.

Il sourit à son tour et s’approche de moi.

« Je ne suis pas maître de ce genre de chose, tu le sais.

– Je le sais et tu sais aussi comme je le regrette. »

Il rit et se tourne vers moi, le regard pétillant comme rarement sans son fils.

« Toi et ta science ! » s’exclame-t-il. « Tu l’as révolutionnée et cela ne te suffit pas ! Plus de 2000 ans après ta naissance on parle encore de toi, on jure sur ton nom et ça ne te suffit pas ! Il te faudrait en plus vivre parmi tout ça ! »

Son sourire s’efface et son air grave revient.

« La guerre approche, mon ami. Toute la science du monde n’empêchera pas les Hommes de s’en aller se battre. Même si leurs batailles sont aussi vaines que peut l’être leur vie, même s’ils savent au fond d’eux, tous, que l’Homme va disparaître pour laisser place à son enfant et maître, mutant et hors-norme, ils iront tous combattre.

Ils vont bientôt se battre contre leur propre sang, tenter vainement de survivre à une évolution sur laquelle ils n’ont aucun pouvoir, mettre à feu et à sang leurs propres lignées et renaîtront encore les meurtres génocides.

Ces milles prochaines années vont être dures à vivre, Hippocrate, et dures à regarder. Arriveront chaque jour plus d’enfants et de mères, plus de pères et fils que n’en compte à ce jour chaque fournée quotidienne.

Même si je le pouvais, je ne te renverrais pas à une époque si sombre. Tu ne pourrais rien pour personne. »

Il regarde les âmes qui errent un peu plus bas et soupir.

« Mon fils se battra. Il n’aura pas vingt ans et voilà qu’il aura déjà l’âme d’un guerrier et aura tué plus que son compte d’Hommes.

Oublie cette époque, Hippocrate, elle ne sera plus belle longtemps et si fascinante qu’elle soit aujourd’hui, elle sera de même dans cent ans ou mille ans. »


Il se tourne vers moi et de nouveau son regard pétille.

« Regarde plutôt vivre tes nombreuses descendances, viens ! Viens voir, d’ici quelques minutes naîtra dans ton immense famille un nouveau mutant ! »

J’approche du bassin où il garde pour lui un peu des eaux du temps et un femme apparaît, une belle femme japonaise à la longue chevelure aussi noire que ses yeux.

Bientôt, elle se met à pousser et un cri retentit soudain entre ses cuisses.

« C’est un garçon ! » sourit une infirmière.

« Il aura des yeux d’or » affirme Hadès et je le crois sans peine, il voit dans ce bassin plus que je ne le peux.

« Et la fille de Madèle ? » je m’informe au passage.

« Elle a bien grossie ! » s’exclame-t-il, aux anges. « C’est une fille aussi, elle sera magnifique !

– Comme toute ma descendance !

– Arrogant ! Tu oublie le bossu, n’était-il pas de toi ? » se moque-t-il gentiment.

« C’était il y a plus de cent cinquante ans !

– Mais il était bossu !

– Et regarde aujourd’hui l’enfant qu’il a donné ! Il est magnifique et blond comme un blé mur !

– Et japonais, encore ! Mais qu’on-t-il donc tous avec le Japon ? » râle-t-il faussement. « Regarde-moi ça ! Des mutants partout et pour une bonne moitié, japonais, même de loin !

– Et Madèle ! On ne fait pas plus européen !

– Madèle, je te l’accorde, mais d’ici à 2 ans naîtront encore de toi, japonais de longtemps plus d’une centaine d’enfants ! »

Je m’arrête et le regarde.

« Plus d’une centaine d’enfants ? »

Voilà longtemps que je vois des naissances où mon sang coule un peu, mais chaque fois qu’il me dit que tant vont arriver je reste ébahi par la beauté de la nature et du monde.

« Plus d’une centaine, oui » acquiesce-t-il avec une rare gentillesse.

Il se tourne de nouveau vers le bassin où l’enfant s’est endormi sur le sein de sa mère.

« Regarde cet enfant, dans quinze ans il amorcera une autre évolution, celle de ton sang. Il sera le premier à rencontrer l’une de ses cousines.

1407 ans séparent leurs ancêtres les plus proches mais il l’aimera comme Joha aimait Méline et comme, un millénaire plus tard, Roméo aima Juliette.

– Ils auront le même destin ? »

Hadès me regarde un long moment et puis, sans me sourire, impassible comme il l’est quand il ne veut pas trop en révéler, il me dit lentement :

« Non. Toutes les malédictions sont à l’image du Monde. »

Comme souvent, je ne comprends pas, mais qu’importe, il m’a en partie répondu, cela me suffit.



Hippocrate (460 à 370 avant J.C)
« père de la médecine »
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